J’ai adressé ce samedi 31 octobre un courrier au Préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, afin que le Gouvernement puisse revoir urgemment sa position vis à vis du commerce de proximité pendant cette deuxième phase de confinement. Je vous en livre le contenu :
« Monsieur le Préfet,
La mise en œuvre du deuxième confinement a été rendue nécessaire par l’aggravation de la situation sanitaire en France et j’y souscris bien naturellement. En effet, tout doit être mis en œuvre pour freiner la propagation du virus afin de soulager nos structures hospitalières et sauver des vies.
En cette période particulièrement troublée, notre pays a besoin de sérénité et aussi, et peut-être surtout, d’unité.
Mais les règles du confinement ne doivent pas créer une discrimination entre la grande distribution et ce petit commerce si difficile à maintenir dans nos centres-villes.
Aussi, il apparaît indispensable que les deux secteurs puissent bénéficier de la même égalité de traitement.
Depuis le début de cette crise sanitaire, nous avons pu mesurer que les commerçants ont su faire preuve d’une grande responsabilité en adaptant leurs activités afin d’offrir un accueil protégé à leurs clientèles. Les résultats ont été plus que probants.
Aussi, afin d’éviter cette distorsion de concurrence, il me semble non pas nécessaire mais indispensable que les commerces de proximité, et pas seulement ceux de première nécessité, puissent rouvrir le plus rapidement possible, dans le strict respect bien naturellement des gestes barrière et des mesures de distanciation.
J’en appelle à votre soutien pour porter la parole de tous ces commerçants à qui on a demandé de baisser brutalement le rideau bien qu’ils présentent toutes les garanties pour préserver la santé de leurs clients, de leurs salariés et d’eux-mêmes.
Vous remerciant de tout l’intérêt que vous accorderez à cette requête qui se veut être une véritable bouteille à la mer lancée par tous les commerçants aujourd’hui à l’arrêt, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de ma respectueuse considération.»