Construit en 1973, d’abord propriété de la ville d’Avignon puis de l’Etat, le pont de Fontcouverte a été transféré au département lors de la décentralisation des routes en 2008.
Edifié sur la rocade Charles de Gaulle (RD 907), cet ouvrage se situe sur un axe routier majeur extrêmement fréquenté puisqu’il enregistre chaque jour un trafic de 50 000 véhicules dans les deux sens.
Assurant le transit entre le sud de l’agglomération d’Avignon et le nord du département, il reçoit un trafic quotidien de pas moins de 4 000 poids lourds.
Composé d’acier et de béton, le pont de Fontcouverte souffre de dégradations importantes comme l’a démontré la dernière inspection détaillée de l’ouvrage réalisée en 2011.
Celle-ci a en effet mis en exergue que la structure même de l’ouvrage était affectée avec de la corrosion avancée sur l’ensemble des poutres métalliques et une dégradation du béton relevée plus particulièrement sur les piliers.
Face à ce constat et afin d’assurer la sécurité et la pérennité de l’ouvrage, une première tranche de travaux, sans conséquence pour la circulation, a été entreprise en novembre 2015.
Des travaux de structure, de génie civil et de protection anticorrosion ont pu en effet être réalisés depuis l’emprise SNCF et sont sur le point d’être terminés.
En revanche, la deuxième phase de travaux qui va débuter mi-mars pour se terminer fin juin ne pourra pas faire l’impasse d’impacter la circulation dans la mesure où elle va concerner la réfection de la chaussée, de l’étanchéité des trottoirs, des joints de chaussée et des dispositifs de retenue.
« Pour les besoins du chantier, une réduction du nombre de voies à l’approche des travaux sera nécessaire mais le phasage des interventions a été étudié de manière à limiter le plus possible la gêne aux usagers en fluidifiant au maximum le trafic.
Certaines interventions vont cependant nécessiter la fermeture totale de l’ouvrage, et donc du trafic, et c’est pourquoi, afin de réduire les conséquences, celles-ci auront lieu la nuit entre 21 heures et 7 heures du matin » explique Thierry Lagneau, président de la commission travaux, aménagement, territoire et sécurité du Conseil Départemental de Vaucluse.
La réhabilitation de cet ouvrage ne peut pas se faire sans impacter la circulation dans la mesure où elle va imposer le temps des travaux la suppression d’une voie de circulation dans chaque sens.
Mais le chantier et la mise en place notamment de dessertes ont été pensés pour réduire au maximum son impact.
Le montant total de cette première tranche de travaux s’élève à 1 300 000 € TTC sachant qu’une dernière tranche consacrée à l’abaissement des caténaires et à la réalisation de travaux de protection anti corrosion de la charpente métallique aura lieu en 2017 pour un montant de 1 200 000 € TTC.
Au final, l’estimation prévisionnelle globale de l’opération s’élève donc à 2,5 M€ TTC, entièrement financés par le Département.
Afin d’informer les usagers, une campagne de communication grand public va être lancée pour les sensibiliser et les inviter à modifier leurs habitudes.